Adrien Rozzatti

Le Bar, c'est, un bar.

Dans lequel j'allais souvent. Un bar mal fichu, en bois, en pierre, en poussière, un bar à la bière d'appel peu chère, où les additions s'écrivaient, à la main, sur un certain morceau de papier, avant d'être, éventuellement, réglées sur la sortie de celui, ou celle, qui, finalement, trouve, l'ambition, de, tituber; à l'air, libre. Une petite cour intérieure, des marches, des pavés, en travers, et ses plantes survivent en fumée sous la musique érigée de la petite salle du fond, percussions sourdes, un piano, des guitares, encore accrochées aux murs.

Et ces gens que l'on ne croisera plus lorsque l'établissement sera fermé, puisqu'ils n'auront plus leur place dans le nouveau salon. et moi non plus.

Je suis déjà nostalgique de cet endroit, qui n'est pourtant pas encore clos, mais qui représentera toujours une époque qui me manque déjà.

*figuration fermée, étriquée, ancrée dans une lourdeur statique.